ETC éclaire Sue le T Rex, une diva pas comme les autres

Middleton, WI (juillet 2019) – Sue le T. Rex est le Lady Gaga de la communauté des dinosaures. Ce magnifique oiseau meurtrier (un terme préféré pour décrire le T. Rex) dispose de son propre compte Twitter, souvent hilarant, de légions de fans et d’un tout nouveau foyer dans le Griffin Halls of Evolving Planet du Chicago Field Museum. L’éclairage et l’audiovisuel de la nouvelle maison de Sue ont été conçus par Lightswitch Chicago, combinant des projecteurs ETC et Xicato, le tout contrôlé en ETC.

Bien que le fossile soit nommé d’après Sue Hendrickson, qui a découvert le squelette dans le Dakota du Sud en 1990, Sue the T.Rex n’est peut-être même pas une femelle. Ceci n’est qu’un des faits appris sur Sue depuis sa découverte et son exposition au Field Museum en 2000.

ETC_Lights_Sue_the_TRex_1_Copyright Field Museum Photo by Martin Baumgaertner

Le déménagement de Sue dans son propre espace d’environ 470 mètres carrés, The Griffin Halls of Evolving Planet, s’est achevé avec des mois de retard sur le temps imparti, satisfaisant enfin un public de plus en plus impatient. Après une phase de prototypage de trois mois, destinée à présenter aux conservateurs la mise en lumière de Sue dans son nouveau hall, l’équipe de concepteurs de Lightswitch Chicago a préparé une présentation audiovisuelle détaillée, digne du fossile le plus cher au monde (8,7 millions de dollars).

« La conservation des pierres et des résines fragiles est très importante. Sue recevra environ un quart de la lumière qu’il recevait avant et plus aucune lumière directe du soleil », déclare Thatcher Waller, concepteur principal de l’éclairage chez Lightswitch Chicago.

Le projet prévoyait l’intégration complexe de protocoles de contrôle et de divers types de projecteurs, notamment les ETC Source Four LED série 2 et les ColorSource, ainsi que de ceux d’un autre fournisseur, Xicato, contrôlés sans fil à l’aide de DMX via Bluetooth. Ivan Jones, Intégrateur, s’attendait à une « tempête de sable » mais a été agréablement surpris. « ETC a réalisé une programmation spéciale pour ce travail. Chris Price a développé un tout nouveau mode de contrôle dans Mosaic pour communiquer avec Xicato. Ils m’ont fourni un produit qui a fonctionné – je n’ai jamais eu à intervenir dessus. » En fait, c’est la première démonstration mondiale de l’interopérabilité entre ETC Mosaic et Xicato Controls. « Nous pensons que l’interopérabilité entre les systèmes de contrôle est essentielle pour entrer dans l’ère de l’éclairage en IoT », déclare Ron Steen, vice-président des ventes NA chez Xicato. « L’ouverture de notre API a permis à ETC d’exploiter les avantages de notre système, de concert avec Paradigm et Mosaic. »

Le flux de contrôle
Le cœur du système audiovisuel est un contrôleur ETC Mosaic jouant un rôle inhabituel. « Pour Sue, Mosaic agit comme un distributeur, et non comme un contrôleur. Il ne prend aucune décision seul. Il est dirigé par Watchout et AMX conjointement. Il fournit des informations à AMX tout en jouant le rôle d’intégrateur des projecteurs Wireless Xicato et de Paradigm », explique Jones. Un contrôleur Mosaic MSC1 gère toutes les commandes entrantes, contrôle les lumières de la scénographie de Sue en DMX et rappelle les préréglages des lumières Bluetooth Xicato Wireless. Mosaic accède au réseau de contrôle Xicato pour lancer les programmations des scènes et éteindre ou baisser les lumières du hall en fonction des informations de début ou de fin de la représentation théâtrale.

La solution Xicato Control comprend un protocole sans fil Bluetooth Low Energy (BLE). Les noms, groupes et scènes ont été définis dans les modules adressables individuellement de Xicato. Lorsqu’il est interrogé sur l’utilisation du DMX via Bluetooth, Waller se contente de répondre : « Pourquoi utiliser des câbles pour contrôler les projecteurs si je ne suis pas obligé de le faire ? »

ETC Paradigm gère toutes les lumières blanches du hall qui fonctionnent sur des relais ou des gradateurs standard et fournit également des stations de contrôle pour des modifications temporaires.

ETC_Lights_Sue_the_TRex_2 Copyright Field Museum Photo by Martin Baumgaertner

Un jour dans la vie de Sue
N’étant plus libre d’errer dans les contrées des Badlands (ndlt : parc situé dans le Dakota du Sud), son emploi du temps est soigneusement réglementé. Sa journée commence par une ambiance nocturne. La plupart de l’éclairage de l’espace est éteint, à l’exception de l’éclairage de sécurité placé à des endroits stratégiques qui permet de circuler et l’éclairage de la caméra.

AMX débute la journée par une commande TCP indiquant à Mosaic de passer en mode galerie normale. Mosaic envoie un message à Paradigm pour lui permettre d’accéder aux paramètres prédéfinis de l’éclairage. Ensuite, les instructions de Mosaic proviennent de Watchout sous forme de messages TCP lorsqu’il lance le spectacle multimédia. Watchout parcourt une série de commandes qui déclenchent divers évènements à mesure que le show se répète toutes les quinze minutes.

À la fin de la journée, AMX demande à Mosaic de mettre la galerie en mode sécurité et à Watchout d’arrêter d’envoyer des messages à Mosaic. La monotonie de la vie de Sue est ponctuellement interrompue par un événement, qui la place au centre de toutes les attentions. Beaucoup de lumières festives sont alors déployées, le tout sous l’œil vigilant de Mosaic.

« Le musée hésitait à permettre la sélection des couleurs, car il semblait probable que nous dépasserions le seuil de luminosité maximal pour la préservation de Sue », explique Jones. « Pour palier à leurs préoccupations, Mosaic réduit automatiquement l’intensité de la lumière à un niveau sûre chaque fois qu’une commande de couleur est reçue. Lorsqu’une présélection classique est redemandée, Mosaic supprime automatiquement le réglage de l’intensité et reprend les fonctions quotidiennes. ”

La nouvelle maison de Sue a eu un énorme succès auprès de sa cohorte de fans. Waller attribue le succès de l’exposition à la manière dont la technologie a été utilisée. « L’utilisation de matériels théâtraux permet de moduler l’éclairage des différentes parties du corps de Sue, leur donnant ainsi un aspect plus réaliste », explique Waller. « Nous avons créé différentes ambiances grâce aux projecteurs, le public adore, cela l’encourage à utiliser son imagination et il partage ainsi l’incroyable histoire de Sue. »

Info: etcconnect.com

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