Les premiers essais concluants du BMFL FollowSpot LT sur les festivals

La saison des festivals est lancée depuis quelques semaines et le BMFL FollowSpot Long Throw, une des dernières versions de projecteurs dédiés à une utilisation en poursuite, fait déjà ses premiers pas sur quatre grands festivals de France ; les Vieilles Charrues (29), le Hellfest (44), les Solidays (92) et enfin le Festival de Nîmes (30) où le BMFL LT a notamment accompagné dans les arènes de Nîmes la prestation de Matthieu Chedid dit -M- tout au long de sa prestation artistique.

Avec sa taille et son poids, identique à celui de tous les autres BFML de la même gamme (FollowSpot, Spot, Wash, WashBeam & Blade), le BMFL FollowSpot Long Throw dit aussi BMFL LT est une solution compacte parfaitement adaptée aux grandes scènes. Son système optique avec un zoom de 2° à 8° (ratio 4 :1) en fait le projecteur idéal pour une utilisation sur de grandes distances, lui permettant notamment d’atteindre une intensité lumineuse supèrieure de 1000lux à 90m.

Mais après le théorique, place à la pratique ! Le soir du 12 juillet pendant le festival de Nîmes, le BMFL LT a accompagné l’entrée sur scène de l’artiste Matthieu Chedid, lors d’un solo de guitare en guise d’introduction et sans aucune autre source lumineuse, à savoir sans l’utilisation d’une face. Un solo acoustique parfaitement mis en scène de quelques minutes durant lequel l’artiste se déplace sur tout le premier rang de l’avant-scène sans aucune fausse note, ni du chanteur, ni du BMFL LT.

Jérémy Bargues, éclairagiste du chanteur est particulièrement surpris de la puissance, des couleurs et de la qualité du suivi sur cette distance… Enregistré ici à 60m.
«Mickey» lui-même habitué à une poursuite au RoboSpot, souligne un détail important, celui de la caméra intégrée qui remplace sur ce BMFL, la caméra déportée : un vrai plus qui fait la différence et qui offre plus de simplicité de fonctionnement et de mise en route… Ce qui permet ainsi de manipuler facilement le système de suivi RoboSpot et cela malgré les conditions difficiles auxquelles un poursuiteur peut être confronté sur une tournée ou un festival : poursuites lourdes et volumineuses, des espaces de travail en régie de plus en plus réduits, la chaleur et la barrière de la langue pour les éclairagistes/poursuiteurs étrangers, ne parlant pas anglais. Ici la langue utilisée entre la régie et les poursuites est internationale : l’ArtNet.

Didier Dast, de chez Dushow, est quant à lui agréablement surpris par le rapport poids/puissance et Olry, poursuiteur dont la réputation n’est plus à faire nous confirme que le frost est efficace et homogène avec une puissance plus que raisonnable pour une machine de ce type et de ce gabarit.

En bref, si cette poursuite paraît être une solution à la fois pratique et compacte pour les poursuiteurs, elle reste suffisamment puissante pour répondre aux exigences et aux attentes d’une source traditionnelle tout en améliorant le confort de ses utilisateurs.

© Photos : Vincent Bouquet

Info: https://robelighting.fr

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